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Petit enclos ouvert en 1878, au nord de la commune, à l’écart de toute habitation mais désormais cerné de pavillons contemporains.
Chose rare dans un village, le lieu porte un nom : le cimetière Saint-Louis.

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Sur son mur extérieur, un panneau d’information révèle qu’ici repose une grande artiste née loin de France, la peintre américaine Mary Cassatt (1844-1926) (la pierre tombale porte 1843 comme année de naissance).

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En voici le texte :

Peintre impressionniste américaine, a vécu au château de Beaufresne au Mesnil-Théribus de 1894 à sa mort en 1926. Après des études d’art à la Pennsylvania Academy of fine Arts, elle décide de venir en Europe pour parfaire sa formation.
Elle visite Parme, Madrid, Anvers et se fixe à paris en 1865. Remarquée au « Salon » par Degas en 1872, elle devient un membre éminent du mouvement Impressionniste.
Elle est à l’origine par son amitié avec Madame Havemeyer, dont elle guidera les choix picturaux toute sa vie, de l’introduction de la peinture impressionniste aux États-Unis. L’oeuvre de Mary Cassatt est dominée par la représentation des femmes. Puis le thème de la Maternité sera au centre de son oeuvre où alternent peintures, gravures et pastels. La mémoire du village a conservé l’image d’une artiste préoccupée par l’amélioration de la condition féminine.
Devenue aveugle en 1921, elle meurt au château de Beaufresne le 14 juin 1926.
Une grande partie de son oeuvre est exposée aux États-Unis dans nombre de musées. En France, on peut admirer sa peinture notamment au musée d’Orsay, à Paris.
Mary Cassatt est de ces esprits indépendants dont le talent incontestable a un retentissement mondial.

La tombe familiale de l’artiste est facile à trouver : à gauche, en entrant.

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Ne pas repartir sans passer devant les tombes de :

Louis-Narcisse Coin (+ 1877), maire du Mesnil-Théribus qui offrit à la commune ce terrain appelé à devenir son cimetière.

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Yvan Franoul (1900-1986). Né yougoslave (il fut naturalisé français en 1945), ce maçon engagé dans la Légion étrangère en 1939 puis dans les Forces françaises libres l’année suivante, il participa à la campagne de Norvège puis aux combats de Bir-Hakeim et El Alamein, enfin au débarquement de Provence et à la libération de l’Alsace.
Ces faits d’armes lui valurent de devenir un des 1038 Compagnons de la Libération.

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Enfin, j’ai noté au Mesnil-Théribus la présence d’un « engagé volontaire » dont l’épouse était née « Dégagé ».