Le grand homme du village est le peintre paysagiste Henri Harpignies (1819-1916) qui était né (à Valenciennes) du vivant de Napoléon et mourut pendant la bataille de Verdun ! Elève de Jean Achard (enterré à Grenoble), étranger aux bouleversements picturaux de son temps, il fut un grand coloriste et l’observateur sensible de la campagne française, qu’elle fût bourbonnaise ou bourguignonne.
Celui qu’Anatole France (inhumé au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine) avait surnommé le Michel-Ange des arbres mourut en son château de la Trémellerie où il résidait depuis 1878. Sa tombe se trouve dans l’angle supérieur du cimetière de Saint-Privé et se présente sous la forme d’une dalle grise protégée par une haie en demi-cercle.
Rien d’exceptionnel du point de vue monumental mais l’endroit offre une très jolie vue sur l’église du pays et la campagne.
Autre résident méritant une mention : le docteur Jacques Amiot (1899-1937), électro-radiologiste des hôpitaux de Paris.
On saluera aussi Fernand Girault (1891-1965) qui fut député de l’Yonne (Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants) de 1936 à 1940 et vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Enfin, noter la belle mosaïque représentant un soleil sur une tombe récente (1999).
Ne pas oublier que Saint-Sauveur-en-Puisaye, pays natal de Colette, n’est qu’à quelques kilomètres.