Il a changé le nom de la commune où il repose, sur le parvis de l’église, dans un tombeau de marbre rose : l’immense poète et humaniste Pétrarque (1304-1374) impose ici le détour.

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Il acheva, vingt-cinq ans après Laure, son existence aventureuse dans ce village de Vénétie réputé pour ses thermes et dont on peut aujourd’hui apprécier la quiétude non encore brisée par la modernité. Les Monts Euganéens sont ceux qu’il contempla et l’occasion est trop belle de ne pas s’y répéter :

La vie hélas s’enfuit et ne s’arrête guère,
Et la mort va bientôt devant nous à grands pas.
Tout ce qui est, qui fut, et tout ce qui sera
Font à mon coeur troublé une éternelle guerre.

(Poésies, Canzone, 2è partie, sonnet IV, traduction de Lucien Leluc).

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