Parmi les vieilles tombes du petit cimetière d’Aubry-le-Panthou (site magnifique, autour de la petite église Saint-Germain, valant à lui seul un arrêt), j’avais retrouvé, il y a quelques années celle de Louise d’Osmond (1781-1866) qui épousa brièvement le comte Benoît de Boigne et qui sous son titre de comtesse de Boigne écrivit des Mémoires qui courent de la fin du règne de Louis XVI (sa mère était dame d’honneur de Madame Adélaïde, fille de Louis XV) jusqu’à la chute de Louis-Phliippe mais ne furent publiés qu’en 1907. Marcel Proust en fut un si fervent lecteur qu’il fit d’elle la marquise de Villeparisis dans La Recherche.
Le château de la famille d’Osmond abrite de nos jours une congrégation bouddhiste qui reçut en 2008 la visite du dalaï-lama.