Le cimetière de ce village normand, situé à l’écart des grands axes, semblerait ne présenter aucun intérêt notable. Et pourtant, il s’agit d’une des plus émouvantes étapes de France pour qui est sensible au passé.
Contre l’église, parmi les tombes banales des habitants, prospère un if extraordinaire que beaucoup considèrent comme le plus vieux du pays !

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En bonne santé selon les spécialistes (voir plus bas), il est le rescapé d’une histoire riche de plus de mille ans de tumultes. Consciente de sa valeur, la municipalité locale a apposé à l’attention du visiteur un texte de grande qualité historique et scientifique. Je me permets de le transcrire ici afin de lui donner un écho supplémentaire.

Soyez les bienvenus à la rencontre de l’if millénaire d’Estry !

Des localités comme Evreux, Yvetot, Evrecy, Evry et Ivry ont un point commun. Le connaissez-vous ? Eh bien, le nom de ces villes provient de la même racine gauloise : « Ivos » qui a donné « If » en français. Sans que nous le soupçonnions, les ifs sont profondément établis au coeur de notre culture. Ils habitent tout autant la littérature que les croyances populaires. Ils ont séduit les ébénistes et se sont imposés dans les jardins paysagers. Mais leur empreinte la plus remarquable tient à la force des symboles qu’ils véhiculent depuis des millénaires via les mythes et les religions officielles qui ont accompagné leur croissance.

L’if vu par le naturaliste

Insaisissable, l’if se dérobe à l’analyse botanique. Comme une anguille végétale, il semble fuyant et se plaît à créer des exceptions aux catégories qu’on lui assigne. Classé parmi les gymnospermes (plantes dont les graines sont à l’air libre), où les individus sont essentiellement monoïques (les fleurs mâles et femelles sont sur le même arbre), l’if est quant à lui dioïque ! Ainsi « monsieur » habite d’un côté et « madame » de l’autre car chez les dioïques un arbre ne peut pas porter les deux types de fleurs. Il s’agit d’un conifère mais d’un conifère sans cône puisque ses graines ne sont pas portées par une pomme de pin ! Même la qualification de « résineux », bien qu’utilisée, est usurpée dans la mesure où il ne produit pas de résine ! Autre élément sur lequel ne transigent pas les spécialistes : bien que son nom scientifique soit « taxus baccata », taxus faisant référence à la famille des taxacées et baccata signifiant « baie », l’if ne porte pas de baies mais des « drupes » (fruits charnus, renfermant un noyau). Et pour finir, le plus troublant : les gymnospermes supportent très mal, en général, la coupe des branches. Pour l’if, contre toute attente, cela stimule le réveil des bourgeons, notamment dans les parties basses du tronc et des rameaux.

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Conformément aux taxacées, qui sont loin de prospérer au stade actuel de l’évolution naturelle, l’if se fait discret. Son peuplement naturel ne s’opère pas sous la forme d’immenses massifs, à la manière des chênes et des hêtres qui monopolisent la carte forestière. Dans la forêt primaire, quelques individus devaient apparaître de temps à autre, constituant rarement de véritables « taxaies ». Aujourd’hui, alors que l’agriculture a investi l’essentiel des territoires ruraux, l’if « naturel » s’est réfugié dans des espaces délaissés ou inaccessibles (versants abrupts, forêts profondes, etc.). De nos jours, il est plus facile de les rencontrer là où l’homme l’a implanté : dans les parcs et jardins, pour des raisons esthétiques (la docilité avec laquelle il accepte la taille en fait un des champions de l’art topiaire avec, entre autres, les charmilles, le houx, le buis et le thuya). L’if a investi aussi les cours de ferme, pour des raisons utilitaires. La qualité de son bois en a fait une essence rare. Voilà pourquoi à différentes époques, le pouvoir politique a ordonné aux paysans d’en planter. Enfin, ce sont des raisons symboliques qui expliquent sa présence auprès de nos églises.

Nous évoquions la qualité du bois d’if. Celle-ci est exceptionnelle. La lenteur de la croissance de l’arbre y contribue certainement : les cernes très resserrés (autour de 1 mm chez les individus les plus âgés) donnent un grain très fin et une structure très homogène, qui prend très bien le poli, ce qui est loin de déplaire aux ébénistes. Mais le bois d’if est surtout reconnu pour sa dureté et son élasticité. Il tolère des efforts (torsions, flexions, etc.) importants tout en ignorant la cassure. Enfin, il résiste au pourrissement en milieu humide. L’archéologie en témoigne, il a été utilisé sous la préhistoire. Au Moyen-Âge, il est partout : dans l’armement, dans la marine (ornements d’accastillage), dans les objets ménagers comme les seaux et les sabots ou dans les productions artistiques comme la marqueterie. Bref, s’il n’avait pas manqué, il aurait détrôné le chêne !

L’if, arbre de mort, arbre de vie

C’est la guerre qui a fait du bois d’if une matière première convoitée dans toute l’Europe. Sa souplesse et son élasticité l’ont destiné à la production d’arcs. Vers le XIè siècle une étape décisive a été franchie en matière de technique guerrière. Auparavant, l’avantage était donné à la « masse ». Des
chevaliers en armure assistés de fantassins lourdement équipés (cognées, haches, lances…) régnaient sur les champs de bataille. Contre toute attente, du XIè au XVè siècle, ces derniers ont été régulièrement ridiculisés par des archers en infériorité numérique. L’avantage appartenait désormais à la légèreté et à la souplesse. En effet, les bataillons d’archers, repliés derrière des alignements de pieux en bois d’if, inondaient l’ennemi d’une pluie de flèches capables parfois de percer les armures (les 100 km/h étaient dépassés au moment de l’impact). En fait, les chevaux constituaient l’essentiel des victimes, mettant à terre les chevaliers en armure qui étaient laissés à la merci des « piqueurs » et autres « écorcheurs ». Une bonne coordination des tireurs permettait un jet continu susceptible de désorganiser toute charge de cavalerie. Très vite, celle-ci avait perdu son efficacité et son intérêt. L’if dominait l’acier. Ce ‘est qu’au XVè siècle que la poudre à canon a dépassé l’arc dans la surenchère meurtrière.

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Bien avant d’installer sa réputation mortifère sur les plateaux de Crécy ou d’Azincourt, l’if symbolisait l’Au-delà dans la tradition populaire. Ses tissus sont porteurs d’un poison très puissant conduisant à la mort par tétanisation. Cette substance se concentre principalement dans l’écorce et les rameaux (environ 1% du poids de matière sèche) mais l’élément le plus dangereux est sans doute la graine. Curieusement, l’arille (l’enveloppe rouge et charnue qui entoure cette graine) n’est pas toxique ! Les oiseaux l’ont parfaitement compris. L’if s’est rapidement imposé dans la tradition orale et littéraire comme un arbre de mort. La littérature antique avec Pline l’Ancien, les auteurs français de la Renaissance ou Shakespeare l’associent à la sorcellerie. À ce titre, il apparaît parfois dans les contes. Les croyances populaires lui attribuent une infinité de maléfices. Pour certains, quiconque abat un if meurt dans l’année. Pour d’autres, qui s’endort sous un if risque de ne pas se réveiller.

Mais cette lecture univoque et pessimiste ne semble pas satisfaisante pour ceux qui veulent percer les mystères de l’if. Pourquoi aurait-on planté et entretenu dans tout le Nord-Ouest de la France des milliers d’ifs au coeur même des cimetières ? Robert Bourdu, grand spécialiste des végétaux, nous en donne la clef dans son ouvrage consacré à l’if (L’If, chez Actes Sud, 1997). Selon lui, « les racines qui plongent dans le coeur du défunt serviraient de canal par lequel l’âme parviendrait sans embûche dans la partie haute de l’arbre, là où les oiseaux, prenant le relais, emporteraient définitivement l’esprit du défunt vers les hauteurs célestes, terme du voyage. » Dans cette interprétation inspirée des rituels antiques, l’if ne symboliserait pas la fin mais le passage vers l’Au-delà et donc le renouveau. Par ce « transfert » l’if garantissait la survie de l’âme. L’archéologie confirme que les plus anciens de nos ifs ont été plantés contre et même sur les tombes.

Les mythologies antiques intègrent l’if en lui attribuant toujours une forte portée symbolique. Chez les Celtes, par exemple, les « ovates (une des trois catégories de la « classe des sages » avec les druides et les bardes) avaient chois l’if comme emblème. Ces savants gardaient jalousement les secrets de la nature, de la médecine et des lois. Ainsi, ils établissaient les contrats, surveillaient les ventes et dirigeaient les procès. Toujours chez les Celtes, les Fêtes du renouveau mettaient en scène des jeunes filles qui dansaient en brandissant des rameaux d’if, comme symbole d’éternité. Nous retrouvons des allusions comparables dans les cultures grecques, romaines et germaniques avec une constante : toute une symbolique liée à la réincarnation et à l’Immortalité.

Comme un clin d’oeil à toute cette tradition millénaire, l’if a rappelé de façon concrète à ceux qui doutent encore de ses pouvoirs qu’il était un véritable arbre de vie. À la fin du XXè siècle, des études internationales (où le CNRS et l’INSERM ont joué un rôle important) ont fait progresser la recherche médicale : elles nous ont appris que les tissus de l’if abritent une substance (le taxol) capable d’inhiber la multiplication des cellules cancéreuses. Les résultats sont probants contre les cancers du sein et des ovaires. Le taxol a montré aussi une certaine efficacité dans la lutte contre la leucémie.
Cette découverte a failli programmer la disparition complète des ifs puisqu’un individu entier génère seulement de 0,2 à 1 g de produit actif ! Pendant plus de 15 ans des abattages massifs ont décimé des individus remarquables à travers le monde. Heureusement, un taxol de synthèse a été découvert, mettant fin à cette fièvre destructrice.

L’if d’Estry

Quel est son âge ? Il est difficile de se prononcer. Une méthode de datation assez fiable consisterait à l’abattre pour faire analyser les recoins les plus intimes de ses structures ligneuses. Bien sûr, cette solution n’a pas été retenue par le Conseil municipal… Heureusement, au XIXè siècle, pendant l’âge d’or de la botanique, notre doyen a reçu plusieurs visites d’éminents spécialistes. D’abord Duvilliers-Chasseloup qui y fait référence dans les Annales de la Société Royale d’Agriculture en 1842, en des termes qui laissent transparaître le romantisme de l’époque : « Les gens du pays racontent que cet arbre a vingt fois sauvé l’église de la foudre et que le tonnerre, descendant perpendiculairement sur sa tige, avait produit le vide de son intérieur, la porte et les croisées ; on dit aussi qu’il a servi de fonts baptismaux pendant plusieurs années ; mais ce qu’il y a de positif c’est qu’aujourd’hui des conseils s’y tiennent, que des ventes s’y font et que l’église n’étant plus assez grande pour contenir tous les fidèles, ils le considèrent comme en faisant partie et n’en approchent que la tête découverte. » Vient ensuite Le Meulais, licencié ès sciences naturelles, qui en fait une description extrêmement fournie en 1892 et qui, entre autres considérations, avance une hypothèse convaincante pour expliquer les lacunes qui lardent le tronc : « Dès le début de son existence, cet if dut être complètement abandonné à lui-même, et il avait déjà atteint un diamètre assez grand avant que personne ne songeât à le priver de ses branches inférieures ; il y avait à cette époque une tige principale et non un tronc dans l’acception pure du mot. Plus tard, probablement lorsque ses branches furent assez longues pour rendre inaccessible l’accès à l’église, elles durent être taillées ; puis le fonctionnement de la zone cambiale produisit autour de leur cicatrice ces parties renflées sur lesquelles se sont développées aujourd’hui de nombreuses branches adventives. Quand la décomposition détruisit la partie ligneuse du tronc, , elle ne tarda pas à atteindre de même les cylindres ligneux appartenant aux branches, peut-être même commença-t-elle par eux ; ceux-ci disparus, l’assise génératrice continua à se développer et forma ces bourrelets irréguliers qui contournent les ouvertures et leur donnent les formes les plus capricieuses. Des branches coupées il y a environ trente ans pour faciliter la restauration de l’église (alors que la croissance de l’arbre était arrêtée) viennent confirmer l’assertion présente, car à l’endroit où elles ont été détachées du tronc se trouve de même une petite ouverture mais elle circulaire et sans bourrelet. » Citons enfin H. Gadeau de Kerville, dont les photographies et les mesures d’une grande rigueur scientifique permettent de nos jours d’effectuer des études comparatives cohérentes.

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En dépit de l’intérêt dont il a fait l’objet notre arbre est resté peu bavard sur l’âge réel de ses artères. Et pour cause, c’est au coeur du tronc, là où se trouvent les tissus les plus anciens, que l’énigme trouve sa réponse. Malheureusement, nos botanistes chevronnés n’ont trouvé qu’un pied évidé, comme un défi lancé à leur audace scientifique. Il faut donc se fier à des modèles mathématiques de croissance pour définir le nombre de bougies que nous déposerons sur le prochain gâteau d’anniversaire du plus sage d’entre nous. Ceci explique pourquoi les estimations s’échelonnent de 1300 à 1700 ans ! Ces calculs, datant de la fin du XIXè siècle, devraient être réactualisés. Nous devrions donc dire aujourd’hui :  » de 1400 à 1800 ans ». Si l’estimation haute est considérée comme généreuse, cette fourchette n’est pas pour autant perçue comme fantaisiste. Les techniques de datation par mesure, de l’époque, n’ont pas été remises en cause. Certes, s’il est difficile d’imaginer que l’if d’Estry a été planté au début du IIIè siècle (et qu’il a connu les premières invasions barbares), il devient plus crédible de penser qu’il a assisté à l’établissement de la civilisation franque avec peut-être l a dynastie mérovingienne et certainement la dynastie carolingienne.

Un fait est établi : la vénération des ifs est un héritage des sociétés païennes. Ce culte, très populaire, a constitué un obstacle à la diffusion du monothéisme chrétien. Après une période de frictions avec les populations locales, le christianisme a décidé d’intégrer aux pratiques officielles ces monuments vivants et les églises se sont implantées tut naturellement aux côtés de ces sanctuaires, usurpant quelque peu leur rayonnement spirituel. Au IXè siècle, la région est mise à feu et à sang par les invasions scandinaves. Mais les ifs n’ont rien à craindre, les Vikings manifestent même une certaine bienveillance à leur égard, dans la mesure où ils constituent un élément-clé de la mythologie danoise. Ces derniers ont relancé la coutume consistant à inhumer les morts sous la protection d’un if. Si la Normandie rassemble aujourd’hui de nombreux spécimens dans la force de l’âge, elle le doit en partie à ces envahisseurs du Nord. Mais cette vocation spirituelle ne garantit pas pour autant le repos aux ifs remarquables. Aux XIVè et XVè siècles, alors que la Guerre de cent ans ravage nos campagnes, le bois d’if devient, par la confection d’arcs et d’arbalètes, le sésame des victoires. Abattre ces arbres n’est rien d’autre qu’une nécessité stratégique, afin de ne pas laisser à l’ennemi la faveur d’une ressource providentielle. Les dégâts sont tels que Charles VII ordonne d’en replanter dans les cimetières. Heureusement, dans les siècles qui suivent, les ifs sont un peu moins malmenés. À l’exception bien sûr de la dernière grande épreuve qu’ait traversée notre if. En août 1944, 2 mois après le Débarquement, Estry a été le lieu d’une confrontation violente entre les Allemands et les Britanniques. Rapidement, le village est ruiné par les bombardements et les assauts répétés des belligérants. Des témoins racontent que le bourg a été pris et repris à plusieurs reprises. Lorsque les Allemands abandonnent leurs positions le 13 août, le périmètre des combats est méconnaissable : maisons réduites à l’état de gravats, arbres démembrés, chars calcinés, clocher décapité. Aux premières loges, notre if a tout vu de ce ballet meurtrier. Il a failli 100 fois succomber. Notamment lorsqu’il a été comme pris en otage par un char allemand, dissimulé derrière un angle de l’église. Ou lorsque des obus ont éventré le toit de cette même église, incendiant la charpente et allumant, à portée de ses rameaux, un immense brasier. S’il est encore debout, ce n’est pas pour autant qu’il en est ressorti indemne. Une photographie d’époque le montre amputé de certaines branches et par conséquent délesté d’une part non négligeable de son volume foliaire. Aussi, le sol, aux abords immédiats du tronc, avait été sérieusement remué par les éclats d’obus et le passage des chars. Il a fallu regarnir de terre la périphérie de notre colosse. Tout porte à croire que l’if d’Estry est un miraculé. Ce qui nous fascine, c’est peut-être moins son ancienneté que les épreuves qu’il a endurées.

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Malgré son âge avancé, notre illustre concitoyen est en pleine forme. Sa croissance en témoigne : en 1894, sa circonférence à 1 mètre du sol atteignait 10 mètres ; en 1990, nous pouvions y ajouter 1,40 mètre et en juillet 2009, le « tout de taille » (ou « de pied » devrions-nous dire ?) affichait : 11,55 mètres ! Pour célébrer cette vitalité, une cérémonie a été organisée le 12 septembre 2009. À cette occasion, il a été labellisé par l’association « ARBRES » (Arbres Remarquebles, Bilan, Recherches, Etudes et Sauvegarde) représentée par son président, Georges Feterman et Jean-Claude Lonnet. Notre if est désormais inscrit au registre des « Arbres remarquables de France ». Nous avons aussi apprécié la présence d’Alain Launay, pharmacien et phytothérapeute de Caen.

Ainsi, celui qui vous submerge de ses rameaux pourrait peut-être vous raconter l’Histoire de France dans son intégralité. Mieux qu’un érudit, il connaît toute l’étendue de notre passé. Les symboles qu’il véhicule nous fascinent : respect de la parole donnée, protection et immortalité. Mais, comme nous l’avons déjà dit, symboliser l’éternité ne garantit pas contre une fin précipitée. En Europe, depuis un siècle, nombreux sont les ifs remarquables qui ont fléchi face aux tempêtes ou qui ont succombé aux tronçonneuses de ceux qui trouvaient ces joyaux encombrants ou disgracieux. Plus qu’une curiosité touristique, ces témoins du temps doivent être regardés comme un véritable élément de patrimoine. Vous qui avez partagé un instant avec l’if millénaire d’Estry, pourrez-vous peut-être contribuer, en relatant cette rencontre, à rendre aux ifs la popularité et le respect qu’ils inspiraient encore, il y a quelques siècles, au plus profond de notre culture.

La mairie d’Estry, 2010.

Par ailleurs, aucune tombe du cimetière ne se distingue, hormis celle d’un ancien maire au prénom peu usité, Anthime Anne.