Facile à trouver, le cimetière est situé dans le bourg.
Il abrite la tombe d’un enfant du pays devenu le plus jeune Compagnon de la Libération, Mathurin Henrio (1929-1944), abattu à quatorze ans par des soldats allemands alors qu’il portait assistance à des maquisards.
Le texte sur la plaque rappelant son sacrifice commence déjà à s’effacer.
Dans le fond du cimetière se trouve la partie moderne. Un monument se distingue des autres par sa taille, sa forme et ses couleurs vives, évoquant la passion d’un jeune homme pour les voitures et la vitesse. Si de telles représentations sont fréquentes dans les cimetières français, celle-ci détonne par ses dimensions. J’ajoute que la sépulture est abondamment fleurie et qu’elle une des plus spectaculaires que je connaisse dans ce fascinant domaine du kitsch funéraire.
Sur une autre tombe, ce petit sanglier armoricain nous rappelle enfin que nous sommes à Baud en terroir giboyeux.