Dans le choeur de l’édifice, miraculeusement réchappé des deux guerres mondiales (après les bombardements du printemps 1940, il n’en subsistait que les murs; sa reconstruction dura jusqu’en 1977), se trouve la tombe du plus célèbre enfant de la ville, le corsaire Jean Bart (1650-1702).
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Anobli par Louis XIV, il fut de tous les combats maritimes pendant vingt-cinq ans jusqu’aux Traités de Ryswick et revint mourir dans sa ville où sa popularité demeure intacte.
Sur la place Jean-Bart trône sa statue par David d’Angers autour de laquelle se retrouvent chaque année les carnavaleux lors du rigodon final pour entonner la Cantate à Jean Bart :

Jean Bart, Jean Bart, salut à ta mémoire
De tes exploits, tu remplis l’univers,
Ton seul aspect commandait la victoire,
Et sans rival tu régnas sur les mers.
Jusqu’au tombeau France
Mère adorée,
Jaloux et fiers d’imiter sa valeur,
Nous défendrons ta bannière sacrée,
Sur l’océan qui fut son champ d’honneur. (bis)

Jean Bart, Jean Bart, la voix de la patrie
Redit ta gloire et ton nom immortel
Et la cité qui te donna la vie
Erigera ta statue en autel (bis)

Avec lui repose sa seconde épouse, née Jacqueline Tugghe (+ 1719, à 55 ans) qui lui donna neuf enfants dont un seul atteignit l’âge adulte (de son premier mariage étaient nés quatre enfants dont le futur vice-amiral François-Cornil Bart).

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