Devant l’édifice, en bordure de route, se trouve le monument funéraire du poète Hippolyte de La Morvonnais (1802-1853).
Petit maître romantique, auteur d’une exaltation de la Bretagne, La Thébaïde des grèves, propriétaire du château du Val (où ses descendants habitent encore et qu’ils ont transformé en chambre d’hôtes), il créa Notre-Dame-du-Guildo et fut inhumé dans le cimetière de la paroisse dont il était le bienfaiteur. Seul son tombeau fut préservé lors du réaménagement du site.
Correspondant de Lamartine, ami proche de Maurice et Eugénie de Guérin, il ne ménagea pas ses efforts pour que Chateaubriand pût reposer sur l’ilôt du Grand-Bé, à Saint-Malo. L’auteur des Mémoires d’outre-tombe lui témoigna sa reconnaissance en le désignant comme celui qui devrait inaugurer sa sépulture.
Avec lui reposent son épouse (qui était aussi sa cousine), Marie Macé de La Villeon (+ 1835), dont il fut inconsolable de la perte, et sa fille, Marie Elisabeth Poinçon de la Blanchardière (1832-1884).
Présence aussi dans l’enclos familial de son gendre, Ambroise Poinçon de La Blanchardière (1817-1883), et de son petit-fils, Hippolyte Poinçon de La Blanchardière (1858-1915) qui fut maire de Notre-Dame-du-Guildo (la commune ne fusionna avec Saint-Cast qu’en 1972).