Dans le transept droit, vase-carditaphe de monseigneur Charles-Emile Freppel (1827-1891), natif d’Obernai. Evêque d’Angers, où il créa la célèbre Université catholique, il fut aussi très engagé en politique et siégea à l’Assemblée comme député monarchiste du Finistère, de 1880 à sa mort. Ecrivain et orateur (son morceau de bravoure demeure l’éloge funèbre de l’amiral Courbet, enterré à Abbeville) fort célèbre en son temps, il laissa l’image d’un patriote absolu.
Il repose, selon la règle épiscopale, en la cathédrale Saint-Maurice d’Angers mais avait émis le voeu que son coeur fût ramené sur sa terre natale après la reconquête de l’Alsace. Avant cette translation, qui n’eut lieu qu’en 1921, la relique fut conservée en la chapelle de la Vierge de la Maison de la Retraite d’Angers car c’est dans le cimetière attenant qu’avait été inhumée la mère du prélat.
À Obernai, sur le monument en grès rose des Vosges se lit sa fameuse sentence :
Je ne connais que deux passions : l’amour de Dieu et de l’Eglise, et l’amour de la France.

Carditaphe de monseigneur Freppel