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Le long de l’église de Cubas, le site est superbe et vaudrait dans tous les cas un arrêt. Comme s’y trouve une pièce d’exception, une magnifique lanterne des morts, l’endroit devient incontournable.

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Le panneau explicatif conçu par les autorités locales dit l’essentiel. En voici le texte, recopié :

Parmi les constructions les plus insolites et les plus mystérieuses que nous a léguées le passé figurent en bonne place les lanternes des morts. D’après Violet-le-Duc, les lanternes des morts relèvent d’une tradition fort ancienne, bien antérieure au christianisme qui n’a fait que l’adopter.
Une lanterne des morts est un édifice maçonné, de forme variable, souvent élancé (comme une petite tour), généralement creux et surmonté d’un pavillon ajouré (au moins trois ouvertures) dans lequel au crépuscule on hissait, souvent avec un système de poulies, une lampe allumée, sorte de phare destiné à guider les âmes des disparus vers le repos éternel. D’où sa localisation dans le cimetière.

Certains historiens s’accordent à penser aussi que ces curieuses tours qui enluminaient les nuits profondes de l’Occident médiéval jalonnaient à l’horizon d’un bourg certains grands itinéraires comme ceux conduisant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
La lanterne des morts de Cherveix-Cubas a probablement été édifiée au XIè siècle. Avant que n’existe le pont sur l’Auvézère, elle indiquait aussi un gué permettant de traverser la rivière, en continuité d’une voie romaine. Sa particularité est qu’on pouvait l’éclairer par le bas, le fanal devant être hissé au sommet par une échelle extérieure et non par une chaîne, comme à l’accoutumée.

Au centre de ce petit enclos, le monument aux morts dédié aux enfants de Cubas est coiffé d’une colonne tronquée.

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Quelques vieux monuments, certains ouvragés, complètent le tableau :

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Enfin, cette plaque ne détone pas avec le cadre campagnard environnant :

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