Très bien entretenu, le petit cimetière communal abrite deux monuments dignes d’intérêt.
D’une part, celui du doyen des lieux, Pierre-Jean Lévêque (1757-1805), révolutionnaire sauvé de l’échafaud par Thermidor, devenu administrateur du Calvados sous le Directoire puis député du même département de 1799 à sa mort. Deux textes dans le goût du temps ornent son tombeau, isolé le long du mur de l’église :
Qui que tu sois
Si tu es l’ami de l’Humanité
Bénis sa mémoire.
Et
Repose en paix, ombre chérie
Les méchants n’approcheront pas
L’âme que le crime a flétrie
Doit fuir l’image du trépas.
D’autre part, celui de Félix Bayeux (1833-1899) qui fut maire de la commune et Président honoraire du Tribunal civil du Havre. L’ensemble, caractéristique de la fin du XIXè siècle, associe un sarcophage marqué de la lettre Oméga à une palme de bronze et une urne drapée, le tout dominé par une croix elle aussi voilée.