Dans un environnement plutôt banal (cimetière plat et non arboré, dépourvu de tombeaux grandiloquents mais très propre et ordonné), on remarquera la sépulture, fort simple, du comédien Jean-Marc Tennberg (1924-1971)

 

 

mais aussi celle du poète Dominique Le Buhan (1947-2004) dont l’épitaphe proclame :

Ciel entièrement d’azur traversé par rien,
Et l’oiseau noir, le temps,
Dans seule l’évidence de la lumière.

 

J’ai également noté cet acrostiche dédié à une des jeunes victimes de l’avalanche des Orres (11 morts dont 9 collégiens, en janvier 1998) :

Jamais nous ne t’oublierons,
Eternellement nous t’aimerons,
Anéantis tu nous as laissés,
Nuits et jours présent dans nos pensées.

Diamant aux mille reflets,
Amour, tu nous as passionnés,
Moqueur, tu nous as charmés,
Invincible, tu as tout tenté,
Extrême, tu as tout osé,
Naturel et vivant tu es demeuré

Autre drame, plus loin, une plaque rappelle le souvenir d’Henri Coutellier mort dans la tragédie du « Gallia » (4 octobre 1916), cet immense paquebot transatlantique reconverti dans le transport de troupes qui fut torpillé en Méditerranée par un sous-marin allemand. Il y eut plus de 1700 morts (et plus de 600 rescapés).

Plaque à la mémoire d'Henri Coutellier