Ce n’est pas à Morterolles-sur-Semme, village où il possédait une maison devenue familière à ceux qui lurent les différents tomes de son Journal, que repose Pascal Sevran (1945-2008) mais quelques kilomètres plus loin, au cimetière de Saint-Pardoux où sont visibles beaucoup de chapelles funéraires dont certaines sont de simples abris vitrés.
Sa tombe est facile à trouver, tout en haut et à gauche, dans l’angle du cimetière (en léger surplomb d’un bourg bien paisible), et s’aperçoit même depuis la petite route qui longe l’arrière du champ de repos.
L’écrivain, animateur et chanteur, de son nom de naissance Jean-Claude Jouhaud, a rejoint dans le caveau de famille, son père, décédé en 2002, et son compagnon, le chanteur Stéphane Chomont (1963-1998) qui fut un interprète délicat et sensible. Le nom de ce dernier n’est pas gravé sur la stèle (Stéphane C.) mais son portait apparaît sur un des vases déposés devant la tombe.
Une plaque dit aussi la gratitude d’anciens élèves de l’émission Entrée d’artistes, que Pascal Sevran anima peu avant sa mort, dont l’ambition était de révéler de nouveaux talents
De beaux médaillons de porcelaine, emblématiques de la région, sont visibles sur certaines sépultures. Par ailleurs, il est fréquent, comme souvent en Limousin, d’ajouter au patronyme de la famille le nom du hameau du village dont elle est originaire.
Je retranscris ici l’épitaphe (ponctuation respectée) de la jeune Marie Courteaud (1882-1893) :
À toi Ô ! Mon enfant chérie !. à toi notre souvenir et nos regrets éternels. Veille sur nous du haut des cieux. Ô mon ange bien-aimée !… Obtiens-nous une place auprès de toi.
Enfin, signalons une petite Vierge à l’enfant placée sur la tombe Jacquemin.