Situé à la limite orientale de la forêt d’Orléans, le village des Choux, qui ne compte que 500 habitants, possède un cimetière assez vaste, parfaitement plat et bien entretenu. Y alternent monuments anciens et tombeaux contemporains. Parmi ces derniers, on remarque celui (orné de son portrait, portant l’uniforme, en pied) de Ferdinand Gilson (1898-2006), combattant lors de la Première Guerre mondiale, huitième dernier poilu français.
Sa longévité lui valut, dans les toutes dernières années de sa vie, d’accéder à la notoriété. Il avait conservé intacts ses souvenirs des tranchées (il fut deux fois victime du gaz moutarde) et les contait non sans humour aux journalistes qui le considéraient comme un « bon client ». Preuve de son exceptionnelle vitalité : il assistait encore, dans son village, à la cérémonie commémorative du 11 novembre 2005.