Curieusement nommé « cimetière n° 1 » alors qu’il n’y en pas pas d’autre dans la commune, situé en surplomb du village là où de nombreux touristes garent leurs voitures, il se visite en même temps que le site de l’Hospitalet dont il est voisin.
Parmi les ruines de l’hôpital Saint-Jean, fondé au XIè siècle, pour accueillir les pèlerins, la chapelle Saint-Jean-Baptiste, restaurée, domine le site qui s’avère, pour ce qui nous intéresse, plutôt décevant.

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En dépit de l’attrait de Rocamadour, aucune célébrité de premier plan à retrouver ici et une majorité de tombeaux modernes.

Contre le mur, une plaque en voie d’effacement porte le nom du violoniste Jean DROUET (1931-1989).

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Le nom de l’ancien maire (de 1912 à 1919), René GAUTIER, ne se déchiffre plus qu’à peine sur sa pierre tombale ornée de deux palmes de bronze.

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Un caveau regroupe les Prêtres du Pèlerinage. Y repose, entre autres, le père LHERM qui fut l’Aumônier de la Paroisse quercynoise de Paris de 1985 à 2001.

Attention, le beau sarcophage portant le nom de Jean-Baptiste CHEVAL (1777-1865) est le tombeau d’un parfait homonyme de l’abbé Jean-Baptiste CHEVAL (1817-1876), dit CHEVALT, qui restaura les sanctuaires de Rocamadour et repose au cimetière de Montauban.

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On remarquera aussi le temple des familles LAUVINERIE-JOUCLAS-MENOT.

Enfin, sur la tombe d’un jeune gardien de football qu’une plaque représente en plein envol, cette épitaphe :
10 ans, déjà… C’est autour du ballon rond qu’on se retrouvait souvent. Le temps passe, les souvenirs restent. Une amitié qui reste dans nos mémoires à tout jamais. Tes copains.