Immense, immobile, inratable. Le cèdre qui domine le cimetière communal d’Henrichemont est un des plus beaux arbres qu’on puisse admirer dans les cimetières de France. À son pied s’étend un carré de vieux tombeaux dont certains ont été détruits par la chute de ses branches gigantesques.
sam_2491.jpg
sam_2496-2.jpg

Fléchée dès l’entrée (car impossible à dénicher sans cette aide), la tombe la plus intéressante du lieu est celle du docteur Pierre Augustin Muraour (1787-1867), médecin de Napoléon 1er.

sam_2490.jpg

Natif de Corte, il était médecin à l’île d’Elbe puis à bord du brick L’Inconstant qui ramena Napoléon vers les côtes de France en 1815. Après les Cent-Jours, il épousa la fille d’un juge de paix d’Henrichemont et se fixa dans la commune où il mourut octogénaire. Il était l’un des derniers témoins de l’épopée napoléonienne
sam_2498.jpg

Le site, totalement plat, est mis en valeur par de magnifiques buis taillés dans l’allée principale.