Immense, immobile, inratable. Le cèdre qui domine le cimetière communal d’Henrichemont est un des plus beaux arbres qu’on puisse admirer dans les cimetières de France. À son pied s’étend un carré de vieux tombeaux dont certains ont été détruits par la chute de ses branches gigantesques.
Fléchée dès l’entrée (car impossible à dénicher sans cette aide), la tombe la plus intéressante du lieu est celle du docteur Pierre Augustin Muraour (1787-1867), médecin de Napoléon 1er.
Natif de Corte, il était médecin à l’île d’Elbe puis à bord du brick L’Inconstant qui ramena Napoléon vers les côtes de France en 1815. Après les Cent-Jours, il épousa la fille d’un juge de paix d’Henrichemont et se fixa dans la commune où il mourut octogénaire. Il était l’un des derniers témoins de l’épopée napoléonienne
Le site, totalement plat, est mis en valeur par de magnifiques buis taillés dans l’allée principale.