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Au bout d’une route étroite, on parvient à la belle église de Saint-Aubin-du-Perron, les tombes des villageois groupées tout autour d’elle. Nous y venons saluer la plus fulgurante des comètes du cinéma français, Madeleine Desdevises (1967-1982).
Encore écolière, elle est découverte par le cinéaste Jacques Doillon qui lui confie, alors qu’elle n’a que onze ans, le rôle-titre de son film La Drôlesse. Salué par la critique, primé au Festival de Cannes, il doit beaucoup au naturel et à la spontanéité de sa jeune interprète.
Moins de quatre ans après le tournage, Madeleine Desdevises meurt soudainement d’une leucémie diagnostiquée trop tard laissant tout son village sous le choc. Sa tombe, où elle est désignée sous son diminutif de Mado, continue d’être visitée par les gens du pays; rien n’y rappelle qu’elle brilla le temps d’un seul et unique film.

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Derrière l’église, de vieilles croix rouillées tanguent dans l’herbe si verte et ajoutent au charme nostalgique du site… en attendant leur inéluctable reprise administrative.

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