Ce n’est pas pour la rime mais à Saint-Denis-Catus, le cimetière est pentu ; et exigü.
À l’entrée, un casque trône sur la tombe du général Michel de Pourichkevitch (1919-1988), parent et parfait homonyme de l’écrivain.
Sous le calvaire central reposent plusieurs anciens prêtres de la paroisse.
L’endroit est marqué par la Grande Guerre :
ici un livre rappelle le sacrifice des deux frères Couderc, tous deux instituteurs, Abel et Gaston, tous deux morts pour la France en 1916 et 1918. Leur père, Arthur, mort en 1930, était lui aussi instituteur.
Plus loin se lit le nom d’Émile Lufau, encore un instituteur !, mort pour la France à Iéna (Prusse) à l’âge de 22 ans des suites de ses 4 blessures reçues au combat de Yoncq (Ardennes). Croix de guerre. Repatrié (sic) par nous, ses père et mère, en 1922.
Deux célébrités à visiter avant de partir vers Les Junies, Douelle, Saint-Vincent-Rive-d’Olt ou Frayssinet-le-Gélat (la région est riche en petits cimetières de charme) :
Déro (+ 2000), dessinateur et caricaturiste, qui fit les beaux jours de L’Équipe durant des décennies (il y signa plus de 12000 dessins à partir de 1948).
Sa célèbre signature étoilée orne sa stèle (il avait même baptisé sa propriété L’Étoile).
Émile Rey (1838-1922), médecin et homme politique, maire de la commune, conseiller général, député (1889-1906) puis sénateur (1906-1920) du Lot, ami proche du cadurcien Léon Gambetta.