Beaucoup moins riche en curiosités et célébrités locales que le cimetière du Faubourg-de-Brasse, moins beau que le cimetière juif, il est à visiter en même temps que ce dernier dont il est géographiquement très proche.
Un porche monumental nous y accueille,
les vers du poète belfortain Léon Deubel, inhumé au cimetière parisien de Bagneux (Hauts-de-Seine), gravés sur sa face interne :
Rien ne s’efface. Tout survit.
Hier à demain vient se coudre;
Le chemin garde dans sa poudre
Le pas de ceux qui l’ont suivi.
À main droite, un columbarium; plus loin, un Jardin du souvenir récemment aménagé.
Situé, comme son nom l’indique, sur la hauteur, mais plat, ordonné et bordé d’immeubles aussi hauts que laids, ce cimetière n’abrite aucune personnalité de premier plan.
Saluons-y le le capitaine et chef de musique Lucien Debraux (1879-1952) ainsi que deux tombeaux originaux d’entrepreneurs belfortains d’origine italienne : la stèle avec mosaïque colorée de la famille Mirolo représentant la crucifixion et surtout l’audacieuse chapelle Mangano qui domine le site.
Une sculpture moderne attire l’oeil; le texte suivant y est gravé :
Qui naîtra
Comme toi
Portant une caresse
Dans chaque éclair tombé
De ton regard mourant
Dans les balancements de ta tête
Penchée, dans ta taille dolente
Et mollement couchée
Dans ton pur sourire
Amoureux et
Souffrant
D’autres épitaphes sortent du lot :
Tout ce qui doit finir est si court. Saint Augustin.
Empruntée à François Villon : Deux étions et n’avions qu’un coeur.
Non ce ne sera pas sous une froide pierre que nous irons chercher ceux que Dieu nous a pris. Nous les retrouverons par la foi, la prière au Ciel où tous un jour nous serons réunis.
Adresse :
38 boulevard Renaud de Bourgogne.
Horaires :
Du 1er avril au 14 octobre : 8h – 19h.
Du 15 octobre au 31 mars : 8h – 17h.
