(1997, il était tard, fin d’une longue journée de prospection dans les cimetières basques; après tant de merveilles, un sentiment de déception en découvrant celui-ci… Le lendemain, d’autres morts m’attendaient… et je n’y suis pas retourné depuis…
Je ne doute pas qu’il recèle d’autres personnalités, sans doute locales, ainsi que des histoires, des épitaphes ou des prénoms qui n’attendent que d’être dévoilés.)

Nécropole moderne (un de ces cimetières dont on est découragé d’avance de parcourir toutes les travées), en bordure de l’aéroport, dont une sépulture domine, que dis-je : écrase, toutes les autres en terme d’affluence encore trente ans après, celle de Daniel Balavoine (1952-1986).
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Le chanteur (classé en 2005 19è plus grand Français de tous les temps…), biarrot d’adoption, mort dans un accident d’hélicoptère en marge du rallye Paris-Dakar, repose dans le carré 3, sous un monument blanc orné d’une croix. La famille tenant à ce que rien ne soit déposé sur la dalle, c’est à côté que s’entassent les fleurs, plaques et témoignages d’amour.
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Pour le reste, il s’agit donc d’un « cimetière impersonnel » (Didier Varrod, Le Roman de Daniel Balavoine, Fayard/Chorus, 2006, p. 257), moins intéressant que celui du Sabaou, mais où je me suis promis de revenir quand même.
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Adresse :
Avenue de Coulaoun.