Un météore du cinéma repose dans le petit cimetière communal, Pierre Blaise (1955-1975).
Enfant du pays, il aurait pu être bûcheron mais Louis Malle le repéra et lui confia le rôle-titre de Lacombe Lucien, celui d’un jeune collaborateur dans la France de 1944. Etonnant de naturel, il est la révélation du film et la critique salue sa performance. Il enchaîne ensuite trois autres tournages avant de trouver la mort au volant de sa voiture, à quelques kilomètres de chez lui, rentrant d’un bal en compagnie de deux amis, comme lui tués sur le coup. Il venait d’avoir vingt ans.

De nombreuses plaques recouvrent son tombeau (son prénom Pierre devenu en l’occurrence Pierrot) où son père le rejoignit en 1993. L’une d’elles montre son visage souriant ; une autre porte ces mots (sic) :

Pierrot
Je n’ai plus rien à offrir à ton coeur
Que pleurs et fleurs pour ton bon coeur
Toi qui aimais la vie et savais la vivre
Me donne encore aujourd’hui la force de vivre
Je sais que les jours et les années passeront sans toi
Mais tu resteras à jamais présent en moi

Tombe de Pierre Blaise