Village de poche (150 habitants) où les morts sont blottis autour de l’église, devant la mairie.
Une humble croix (à l’origine protégée par une grille désormais disparue) signale la présence de la comédienne Ève Lavallière (1866-1929).

De son vrai nom Eugénie Fenoglio, cette méridionale fut une des reines de Paris à la belle Epoque, incarnant avec bonheur les héroïnes d’Alfred Capus ou de Flers et Caillavet. Convertie sur le tard (1917) au catholicisme (une plaque rappelle l’événement en l’église de Chanceaux-sur-Choisille, en Indre-et-Loire, village où elle possédait un domaine), elle devint tertiaire de Saint-François, se retira dans les Vosges et se consacra aux oeuvres de charité.
Sa maison est devenue le musée Eve-Lavallière, en contrebas du cimetière, sur la place.
En guise d’épitaphe, cet extrait des Prières de Sainte Thaïs : Vous qui m’avez créée ayez pitié de moi.