Au cimetière de Saint-Gladie, situé autour de l’église, se voit le tombeau de pierre surmonté d’une croix couchée de l’avocat, diplomate et homme politique Léon Bérard (1876-1960).
Successeur en 1934 de Louis Barthou à la présidence du Conseil général de ce qui était alors les Basses-Pyrénées, ce béarnais conservateur fut une des grandes figures du département à la fin de la IIIè République.
Député (1910-1927) puis sénateur (1927-1940), il fut dans le même temps ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (1919-1920 puis 1921-1924), désireux que tous les enfants apprissent le latin, puis garde des Sceaux (1931-1932 puis 1935-1936) avant de devenir l’ambassadeur du régime de Vichy au Vatican (1940-1944) et d’être frappé d’inéligibilité à la Libération.
Membre de l’Académie française depuis 1934, son oeuvre littéraire demeure fort mince (ce qui poussa même son successeur sous la Coupole, Jean Guitton, à ce jugement peu flatteur : Lorsqu’il prenait la plume, Léon Bérard était moins à son aise.)