Elle a passé du matin au soir,
ainsi que l’herbe des champs ;
le matin elle fleurissait avec grâce ;
le soir nous la vîmes séchée.
Vous vous étiez plu à former vous-même son coeur,
Seigneur, à l’embellir de vos dons les plus rares.
Marie à vos yeux était un autel solitaire
Sur lequel brille le feu sacré, un pieux azile
D’où s’exhale l’encens de la prière,
Où toutes les voies sont d’immortalité.