Après celles de Léo Chauliac, Roger Moore, Alfred Savoir, Rémy Kolpa-Kopoul, Claude Moliterni, Arnaud Hamelin, Paul Tourenne, Emmanuel Maubert, Bernard Spindler, Michel de Boüard, Gepetto Ben Glabros, Jacques Morali, Ida Rubinstein, Rodolphe de Battine, Jeanne Bloch, Pierrette Fleutiaux, Bruno Bayen, Jean-Pierre Joulin, Henri Negresco, Peter Dean et Roger Marino, une nouvelle sépulture inédite de célébrité…

Il y a deux ans, je consacrais un article à Jacques Morali, inhumé à Vence (Alpes-Maritimes).
Hommage aujourd’hui à son complice, Henri BELOLO (1936-2019).

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Tous deux furent les créateurs et les producteurs du groupe Village People mais aussi de la Ritchie Family.

Ayant débuté sa carrière auprès d’Eddie Barclay (inhumé au cimetière marin de Saint-Tropez), Henri Belolo avait ensuite fondé plusieurs labels indépendants (il travailla avec de nombreux artistes étrangers mais accompagna aussi la carrière de Guy Mardel ou les débuts de Jeanne-Marie Sens) avant de devenir un des rois du disco.

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Écoutez-le raconter les coulisses du tournage du « tube » In the Navy, aux États-Unis, en 1979 !

Apprécié de tous pour ses qualités humaines, il fut aussi l’un des principaux introducteurs de la culture hip-hop en France avec l’aventure de Scorpio Music.
Fait chevalier de la Légion d’honneur sous la présidence de François Hollande, il succomba à une longue maladie durant l’été 2019.
Libération salua en lui un pionnier de la musique urbaine dont l’influence marquera plusieurs générations de musiciens, d’artistes et de manageurs au sein de l’industrie musicale.

Perdue dans l’immensité (107 hectares) du cimetière parisien de Pantin (Seine-Saint-Denis), sa tombe n’est pas la plus facile à trouver. Elle se trouve en bordure de la 119è division.

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