Alors que la foule n’avait pas été découragée par la nuit ni la pluie pour rendre hommage avant-hier à Jacques Chirac aux Invalides, on ne se pressait pas ce matin, mardi 1er octobre, à l’ouverture des portes du cimetière Montparnasse (fermé hier au public) pour découvrir sa sépulture.

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L’ancien président repose désormais en bordure du rond-point qui constitue le coeur de la nécropole, auprès de sa fille, Laurence, décédée en 2016, sous un monument d’une sobre élégance dont le style, sinon la couleur de la pierre, rappelle inévitablement le tombeau du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises. Son nom, fait rare, est déjà gravé sur la stèle qui ne mentionne aucun de ses titres ; seuls son identité et ses années de naissance et de décès sont inscrites, tradition confirmée pour nos dirigeants de la Vè République puisqu’on fit de même pour De Gaulle, Pompidou et Mitterrand.

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Sur la dalle, un grand coeur de roses pastel. Devant et auprès de la tombe, des compositions tricolores dont une grande croix de Lorraine, un immense panier de lys, un vase de roses blanches et des dizaines de bouquets. Plusieurs agents de sécurité postés en retrait pour assurer le filtrage du public canalisé par des barrières disposées bien en amont.

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Dans un proche périmètre, les tombes de Mireille Darc, Jean Carmet, Jean Poiret ou Philippe Noiret… Quant à celle de Serge Gainsbourg, sept emplacements seulement plus loin, elle semble, pour la première fois depuis 1991, éclipsée.

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