Citant hier Paul Eluard à propos de Gabrielle Russier, je rebondis dans les allées du Père-Lachaise de la tombe de cette dernière à celle de Nusch, deuxième femme d’Eluard dont la mort brutale survenue à l’âge de quarante ans le laissa désemparé.

Personne ne semblant l’avoir signalé, j’informe ceux qu’intéresse l’histoire du cimetière que la sépulture de Nusch Eluard (84è division) vient d’être refaite et qu’on y lit désormais les vers que la tragédie inspira à son mari :

Vingt-huit novembre mil neuf cent quarante-six
Nous ne vieillirons pas ensemble
Voici le jour
En trop le temps déborde
Mon amour si léger prend le poids d’un supplice

La sépulture de Nusch Eluard figure sur l’itinéraire que j’ai intitulé L’Éternel féminin au Père-Lachaise dédié aux épouses, maîtresses, égéries des hommes célèbres.

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