Préparant ma nouvelle conférence sur les tombes de grands médecins, j’ai eu droit ce midi, dans un Père-Lachaise désert (excepté l’un des plus tristement célèbres racoleurs mais qui n’insista pas lorsque fut constatée l’absence de sa clientèle) à une belle heure neigeuse telle qu’on n’en avait plus vue depuis pas mal de temps. Rien à voir avec mars 2013, à peine de quoi blanchir l’herbe et les trottoirs, mais peut-être l’annonce de ce que réservent les prochaines semaines.
J’ai alors songé à la fameuse anecdote de Jean Roy, le « speaker », mot alors en vigueur, de Radio Toulouse durant l’entre-deux-guerres, déchiffrant ainsi en direct au micro la note abrégée qu’on venait de lui transmettre : « On m’informe qu’il est tombé ce matin à Toulouse 99 flocons de neige… ».
Et, pour la beauté du geste, j’ai poussé la balade jusqu’à la sépulture d’un des hommes de 1848, le bien nommé Ferdinand Flocon (1800-1856).. .