Artisan de France.
Tels sont les mots gravés à sa demande sur la tombe de Maurice CHEVALIER (1888-1972), au cimetière de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine).

Ainsi aimait à se qualifier le gosse de Ménilmontant devenu le chanteur le plus populaire de son époque. Il mourut il y a exactement cinquante ans, le 1er janvier 1972, sans s’être jamais remis d’une tentative de suicide provoquée quelques mois plus tôt par son déclin artistique et la lassitude de vivre.
Il repose auprès de celle qui fut la figure majeure de son existence, sa mère, Joséphine (née Van den Bosche), qu’il surnommait « La Louque » (son épitaphe en témoigne).

Ne pas rendre visite à l’homme au canotier sans saluer tous ses voisins illustres (les cimetières de Marnes-la-Coquette et Ville-d’Avray n’en forment qu’un et réunissent Boris Vian, Danielle Darrieux, Marie Dubois, Jean Rostand, Thierry Maulnier, Porfirio Rubirosa, et bien d’autres…) mais surtout son complice Albert Willemetz (1887-1964) qui lui avait offert les paroles de certains de ses grands succès (Dans la vie faut pas s’en faire, Valentine, Ah ! Si vous connaissiez ma poule…).