Voici Jules Rimet.
Né en 1873, il mourut le 15 octobre 1956.
Originaire de Haute-Saône, cet avocat de formation, passionné de sport :
– fonda en 1897 le Red Star Football Club,
– présida en 1910 la Ligue de football association,
– fut en 1919 le premier président de la Fédération française de football et le demeura jusqu’en 1942 (avant de l’être à nouveau de 1944 à, record de longévité à ce jour),
– présida de 1931 à 1947 le Comité national des sports (devenu le CNOSF),
– initia en 1928 la Coupe du monde de football (rien que cela) dont le premier trophée (ci-dessous, définitivement conservé par le Brésil après sa troisième victoire, en 1970) portait son nom,
– présida la FIFA de 1921 à 1954 (record de longévité à ce jour),
– reçut la Croix de guerre 1914-1918 et fut élevé en 1949 à la dignité de Commandeur de la légion d’honneur,
– fut pressenti en 1955 pour recevoir le prix Nobel de la paix (qui, exceptionnellement, ne fut pas décerné cette année-là ni la suivante),
– vit son nom être évoqué lorsqu’il fallut baptiser le futur stade de France,
– est le dédicataire d’une place parisienne située à proximité du Parc des princes,
– est parfois qualifié de « Père du foot ».
Voici à présent l’état de sa sépulture au cimetière parisien de Bagneux (Hauts-de-Seine) :
Depuis que j’ai pris cette photo, la mousse a même gagné l’ensemble du monument.
Seule cette plaque minuscule surnage :
Faudra-t-il aller tendre une sébile aux prochaines réunions des instances nationales et internationales du ballon rond ?