Il est des créateurs dont on grave les titres des oeuvres sur leurs tombeaux ; ainsi au Père-Lachaise, les principaux opus de Musset ou les opéras de Bizet, à Passy les peintures et sculptures de Marie Bashkirtseff, à Montmartre les découvertes et innovations de Léon Foucault.

Mais Simenon avec ses centaines de romans peuplés de 9000 personnages ?

La question ne se posa pas. Mort le 4 septembre 1989, le « père » du commissaire Maigret fut aussitôt crématisé et sa dernière compagne respecta sa volonté en dispersant ses cendres dans son jardin de Lausanne (Suisse) au pied d’un cèdre du Liban, là-même où onze ans plus tôt, avaient été répandues celles de sa fille Marie-Jo.