Il est un de nos peintres les plus subtils.

Natif de l’île Maurice, élevé à Dunkerque, longtemps fixé dans le sublime village de Gerberoy (Oise) qui lui doit sa redécouverte, enterré à Versailles, au cimetière Saint-Louis, Henri Le Sidaner (1862-1939) n’offre pas l’image idéale au biographe friand d’esclandres et de scandales. Homme de la retenue, du calme, de la solitude choisie, il traverse une époque d’épanchements violents en imposant à son âme de se contenir comme l’enseignaient les Classiques. Ses tableaux montrent des jardins paisibles et disent, loin des foucades des hommes et de leurs soubresauts (peu ou pas de personnages chez lui), la sérénité d’un monde immuable, celui de l’intimité. Ce n’est pas pour rien que Marcel Proust le cite dans La Recherche, le comparant à Monet.

Il était né il y a cent cinquante ans, aujourd’hui, le 7 août 1862, joli prétexte pour écrire ici son nom. Afin d’en savoir plus, on consultera avec profit :
http://www.Lesidaner.com/

Related articles