Il y a trente ans, le 2 novembre 1991, mourait Mort Shuman.

Né en 1938 à Brooklyn, formé au Conservatoire de New York, ce musicien américain lança, après avoir d’abord travaillé entre autres pour Elvis Presley, un des plus beaux ponts entre l’Amérique et l’Europe en écrivant la comédie musicale Jacques Brel Is Alive, And Well, And Living In Paris qui triompha à Broadway en 1968.
1972 marqua le début de sa carrière française comme chanteur avec le triomphe du Lac Majeur, co-écrit avec Etienne Roda-Gil.
Devaient suivre Shami-Sha, Brooklyn By The Sea, Sorrow (musique du film A nous les petites Anglaises), Un été de porcelaine (musique du film L’Hôtel de la plage)…
Parmi ses titres plus rares, j’avoue personnellement une préférence pour L’Imperméable anglais.

Mort d’un cancer à quelques jours de son cinquante-troisième anniversaire, Mort Shuman fut d’abord inhumé dans un cimetière juif de la banlieue de Londres (il s’était établi en Angleterre) avant d’être transféré au cimetière de Caudéran (dit cimetière des Pins-Francs), à Bordeaux, ville d’origine de son épouse.

Il y a vingt-cinq ans, j’avais retrouvé l’emplacement de sa sépulture, non encore mentionné ailleurs, et communiqué l’information dans mon Guide des tombes d’hommes célèbres.

Sur sa tombe, lors d’un tout récent passage, j’ai apprécié ce clin d’oeil à Papa-Tango-Charly.