Colette Deréal (1927-1988) nous a quittés il y a trente ans aujourd’hui.
De son vrai nom Colette de Glarélial, elle avait été remarquée dès l’adolescence pour la qualité de sa voix par Reynaldo Hahn (le compositeur de Ciboulette, ami intime de Marcel Proust, enterré, non loin de lui, dans la 85è division du Père-Lachaise).
Puis, ayant adopté le pseudonyme de Colette Deréal, elle devint comédienne et meneuse de revues, côtoyant Roger Pierre et Jean-Marc Thibault comme Jean Poiret et Michel Serrault.
Enfin, ce fut la chanson populaire avec une carrière brève (le début des années 60) mais ponctuée de nombreux succès dont À la gare Saint-Lazare, d’une participation au concours Eurovision (en 1961) pour représenter la principauté de Monaco et d’un grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros, en 1962.
Retirée sur la Côte d’Azur, elle y mourut d’une crise cardiaque, à seulement soixante ans.
Malgré la mauvaise qualité des images, voici un document rare, sa dernière apparition sur scène, en 1985, dans un cabaret de Cagnes-sur-mer
Elle repose au si beau cimetière de Cap-d’Ail (Alpes-Maritimes), en lisière de la principauté de Monaco (j’y ai retrouvé lors de mon dernier passage la trace de l’auteur dramatique Alfred Savoir), surplombant la Méditerranée avec élégance.