Après celles de Léo Chauliac, Roger Moore, Alfred Savoir, Rémy Kolpa-Kopoul, Claude Moliterni, Arnaud Hamelin, Paul Tourenne, Emmanuel Maubert, Bernard Spindler, Michel de Boüard, Gepetto Ben Glabros, Jacques Morali, Ida Rubinstein, Rodolphe de Battine, Jeanne Bloch, Pierrette Fleutiaux, Bruno Bayen, Jean-Pierre Joulin, Henri Negresco et Peter Dean, une nouvelle sépulture inédite de célébrité…
Parce qu’on oublie trop vite les artistes de cabaret et de music-hall, je m’étais promis de consacrer au moins quelques lignes à ce merveilleux bonhomme : MARINO (ou Roger MARINO) (1929-2003).
Né à Strasbourg sous le nom de Roger Carineau, il fit longtemps les beaux jours des plus grandes scènes avec un numéro comique où son talent de mime était mis en valeur. On le vit ainsi durant dix-sept saisons au « Crazy Horse ».
Il écrivit surtout en 1973 un monument de la chanson comique et s’offrit les interprètes rêvés, les Frères Jacques, dont ce devint un des morceaux de bravoure : « La Confiture » !
La mort de Roger Marino passa presque inaperçue à la fin de l’été 2003.
Sa tombe (au nom de Marino, peut-être celui de sa famille maternelle) , sur laquelle n’est gravé que son véritable état-civil, se trouve au cimetière ancien de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), précisément dans la 9è division.
Je ne la frôle jamais sans que cette question existentielle ne vienne me tarauder : « Pourquoi y a-t-il des trous dans l’pain ? »