(troussé en quelques minutes à l’attention de ceux d’entre vous qui affectionnent les bouts-rimés, les à-peu-près et le mauvais esprit; le huitième vers est, évidemment, emprunté à Georges Brassens).
Ses amis étaient unanimes
« En portant un tel patronyme,
Tu resteras célibataire !
Oublie, pauvre vieux Seichepine
D’avoir un jour une copine,
Ton destin sera solitaire !
Faute d’un jour donner ton nom
À une quelconque Ninon
Retire-toi au monastère !
Ou va-t’en vivre seul au loin,
Renonce au mariage et deviens
Gardien de phare en Finistère ! »
Mais dans la vie parfois deux êtres
Semblent tant faits pour se connaître
Que nous n’avons plus qu’à nous taire.
Mamz’elle Rivière, quel nom impec
Pour irriguer un coeur à sec
Et partir à deux vers Cythère !
Madame Seichepine fut veuve
Ci-dessus j’en fournis la preuve
À ceux d’entre vous qui doutèrent…