Douze ans jour pour jour après sa mort, je songeais que le nom, la voix et le visage de Michel SERRAULT (1928-2007) sont en train de s’éclipser de nos écrans, de nos ondes et de nos conversations.
Son ultime fantaisie posthume fut de quitter la côte normande où on l’avait d’abord inhumé et où il reposait à l’ombre des jeunes filles d’Honfleur pour gagner le cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). là où trente ans plus tôt avait été menée sa fille, Caroline, morte accidentellement. Son épouse, Juanita, décédée un an après lui, les y a rejoints.
Gardons-le en mémoire et visitons-le.