Georges Brassens, qui avait tant chanté les enterrements, fut inhumé le 31 octobre 1981 au cimetière Le Py, à Sète.

Révélons en ce jour qu’un de ses guitaristes repose à Paris, au cimetière du Père-Lachaise, dans l’ignorance de tous les guides dont le nombre s’accroît (j’écris cela pour ceux d’entre vous qui connaissent le lieu et ses pratiques mais n’y viennent que de temps à autre) d’une façon inversement proportionnelle à l’augmentation de leurs connaissances (attribuer Nana à Balzac semblait un défi : il a été relevé !) et de leur richesse lexicale. Nous savons qu’en cette matière, le temps ne fait rien à l’affaire…

Donc, celui qui accompagna Brassens (la seconde guitare, si subtile et si importante) à ses débuts (les chansons enregistrées entre 1952 et 1960; lui succédèrent Barthélemy Rosso puis Joël Favreau) s’appelait, patronyme quelque peu malheureux, Victor Apicella. Il ne vécut que quarante ans, tout comme Henri Crolla, de 1927 à 1967, et sa tombe se trouve à deux pas de celle d’Édith Piaf.

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Que les nombreux « Amis de Georges » le fassent savoir.

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