Aujourd’hui, Robert LAMOUREUX (1920-2011) aurait eu 100 ans.

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Il suffit de l’écouter chanter Banlieue en 1953 pour s’apercevoir qu »il s’agit d’une autre époque :

Les commerçants d’ banlieue
Ont une petit’ voiture,
Et vienn’nt sur l’ pas d’ la porte
Apporter à manger.
On achèt’ son beefsteak
Au milieu d’ la verdure,
On choisit sous l’ tilleul,
On pay’ sous l’ marronnier…

Banlieue !
C’est le paradis
De tout’ les ménagères !
Banlieue !
C’est, après Paris,
Ce qu’on a fait de mieux !

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Ce « Diable d’homme » (titre d’une de ses pièces), gouailleur, exubérant, prodigieux bateleur, savait enchanter le public par tous les moyens : le chanson donc (quoi de plus émouvant qu’Histoire de roses ?), les sketches (les aventures de son « Canard » assurèrent son triomphe au point que la phrase décasyllabique « Et le canard était toujours vivant » est passée dans le langage courant) et les monologues poétiques dans les années cinquante puis le cinéma dans les années soixante-dix avec [la trilogie de la 7è Compagnie et le théâtre comme auteur (La Soupière, Le Charlatan, L’Amour foot…) autant que comédien.
Il ne mourut pas à Saint-Mandé comme il l’évoquait dans un de ses textes les plus personnels mais à Boulogne-Billancourt et fut inhumé dans le petit cimetière de Neauphle-le-Vieux (Yvelines), auprès de sa seconde épouse, la comédienne Magali de VENDEUIL (1926-2009), si souvent présente à son côté sur scène.
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On ne parlera pas pour eux de tombeau vaniteux ni ostentatoire…
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