L’émission de télévision Un jour, un destin sera, ce soir, consacrée à l’immense Philippe Noiret (1930-2006).
Occasion de se souvenir mais aussi d’en apprendre un peu plus sur celui qui débuta au théâtre pour imposer ensuite au cinéma son incomparable présence et dont l’élégance n’était pas que vestimentaire. Qui, à part lui, pour jouer avec le même bonheur dans Le Vieux Fusil et Les Ripoux ?
À l’annonce de sa mort, on pouvait supputer une inhumation dans l’Aude où il possédait un domaine, loin de la multitude. Ce fut au cimetière Montparnasse que ses amis le conduisirent. Sur la tombe, une plaque fut déposée rappelant son amour des chevaux. Désormais, un petit chien est posé sur la dalle.
Sa tombe est comme placée au centre d’un triangle dont les pointes seraient celles de trois réalisateurs avec lesquels il travailla : Yves Robert, Robert Enrico et Gérard Oury.
Depuis mars 2014, il compte même parmi ses voisins d’en face Alain Resnais qui fut le monteur de La Pointe courte, court-métrage dans lequel il jouait, réalisé en 1955 par Agnès Varda qui, le jour venu, rejoindra Jacques Demy dans une sépulture toute proche.
Ceux qui voudront un jour savoir ce que fut la cinéphilie iront à Montparnasse comme les passionnés du monde romain vont à Pompéi…