J’emprunte le paragraphe qui suit au site dédié à René Féret (1945-2015) :

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La généalogie de l’auteur mérite d’être précisée : ses arrière-grands-parents paternels eurent un premier garçon prénommé René qui mourut en bas-âge ; un second, René également, subit le même sort ; vinrent ensuite deux filles dont la cadette (grand-mère maternelle) se maria et donna le prénom de René à son fils ; celui-ci marié à son tour (père de l’auteur) baptisa René le premier garçon qu’il eut et qui périt accidentellement à l’âge de 4 ans ; le second s’appellera Bernard, mais le troisième, le cinéaste, s’appelle encore René. Le colmatage des deuils et le cheminement de ces enfants de remplacement à travers quatre générations – au moins – est ici particulièrement éloquent. Et tous sont des re-nés…

Réalisateur discret et sensible, il laissa une oeuvre attachante, souvent autobiographique.
Sa dernière oeuvre, Anton Tchekhov – 1890 sortit sur les écrans un mois seulement avant sa mort.

Écoutons le parler de deux de ses films, La Communion solennelle et Baptême.

Personne ne semblant s’intéresser à sa présence au columbarium du Père-Lachaise, je le mentionne ici.

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Ses cendres occupent la case n° 7069.

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