Ce 8 octobre, Jean-Claude Gaudin aurait eu 85 ans.

Décédé le 20 mai dernier, l’ancien maire de Marseille (de 1995 à 2020) ne pouvait reposer ailleurs que dans sa ville et plus précisément dans le cimetière civil de son village natal, Mazargues.
Dix ans député, vingt-cinq ans sénateur, ministre (de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration) du second gouvernement Juppé (1995-1997), figure truculente et loquace, baron provençal de la vie politique, il suivit un parcours où se mêlèrent succès (ses nombreuses réélections), affaires judiciaires et polémiques (l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne).

Son nom figurait depuis longtemps sur la pierre tombale, située un peu à l’écart, dans la minuscule pinède qui donne un vrai cachet à ce petit champ de repos, à proximité du cimetière militaire.

Lors de ma dernière visite, cet hommage :

Rappelons que de l’autre côté de la rue, dans un environnement plus moderne et sans charme, repose un autre personnage emblématique de la cité phocéenne, Bernard Tapie.

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