Emblématique maire d’Arras (Pas-de-Calais), Guy Mollet qui mourut d’une crise cardiaque le 3 octobre 1975 (il avait soixante-neuf ans) repose, auprès de sa femme et de sa fille, au cimetière de la ville qu’il dirigea pendant trente ans.
Comme on le voit parfois (je songe, entre autres, à la tombe de Daniel Balavoine au cimetière biarrot de Ranquine), les plaques funéraires et divers hommages sont déposés à côté du monument, en l’occurrence, une large et sobre dalle noire qui impose sa sobriété.
Je me souviens d’une parodie de L’Ami Bidasse, publiée dans Pilote au début des années 70, qui disait :
Avec l’ami Bidasse
On n’se quitt’ jamais
Attendu qu’on est
Tous deux natifs d’Arras
Chef-lieu de Guy Mollet…
J’avais demandé qu’on m’explique la drôlerie de la chose, incompréhensible pour un enfant. Et c’est ainsi que j’appris son nom, bien avant d’entendre parler de la SFIO et de la guerre d’Algérie, en même temps que la mélodie (ô combien entêtante) de L’Ami Bidasse que je n’ai jamais pu depuis fredonner avec ses véritables paroles…