Un des plus beaux cimetières du monde que celui de Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.
Et, au sein de cette nécropole de 139 hectares (voisine du cimetière Mont-Royal), le plus bel emplacement, sans aucun autre tombeau dans un périmètre proche, pour abriter le repos de René Angélil (1942-2016).
Rappelons, non qu’il fut l’agent artistique, le mari et le père des trois enfants de Céline Dion, mais qu’il eut droit à des obsèques nationales après avoir succombé à un cancer de la gorge, deux jours avant son soixante-quatorzième anniversaire.
Il s’agit d’une majestueuse tombe de famille (l’autre nom, « Sara », est celui de sa mère, d’origine libano-syrienne) coiffée de trois stèles et de parterres magnifiquement fleuris à la belle saison. Un banc de méditation attend rêveurs, flâneurs et pèlerins en contrebas sous un arbre centenaire.
Il n’est pas interdit de penser, sans verser le moins du monde dans l’anticipation morbide, que sa célébrissime épouse, le jour venu, viendra le rejoindre et partagera cette quiétude solennelle.