C’est au cimetière de Saint-Gratien (Val-d’Oise) que repose l’animateur et producteur de télévision Guy Lux (1919-2003) qui mourut un 13 juin, il y a exactement treize ans. Sous un banal monument semblable à tant d’autres (l’environnement est quelque peu sinistre), il a rejoint son épouse Paulette et sa fille Christiane, décédée accidentellement (elle est représentée en jeune mariée sur le médaillon de la stèle) en 1964.

 

 

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L’expérience prouve que les vedettes de la télévision n’attirent plus guère les foules devant leurs tombes, une fois éteint le petit écran. On s’enthousiasme longtemps après leur mort pour les chanteurs et les acteurs de cinéma mais l’étrange lucarne n’offre qu’une rémanence volatile. Ainsi, Jacques Martin, Léon Zitrone, Roger Gicquel, Pascal Sevran, Jean-Luc Delarue et d’autres figurent en termes de fréquentation funéraire au bas de la liste. Dans ce palmarès (je n’avais pas le droit ici de ne pas employer le mot), Guy Lux ne fait pas exception quoique…

S’il émarge à la confrérie des délaissés, le créateur d’Intervilles se distingue par les offrandes déposées sur sa tombe : des fèves (!) de galette des rois alignées sur le granit poli pour prolonger l’épiphanie toute l’année. Je n’ai pas stationné assez longtemps sur place pour découvrir qui était le fabophile altruiste à l’origine de ces hommages.

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Si vous vous rendez au cimetière de Saint-Gratien, ne repartez pas sans un détour vers l’église du même nom où repose la princesse Mathilde Bonaparte et où un monument célèbre le souvenir du maréchal de Catinat.

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