Y’a d’jà Desproges au Père-Lachaise
Que j’vais voir quand j’me sens trop con
Quand j’ai l’bazar qui part aux fraises…

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Depuis vingt-cinq ans (…) et son passage au théâtre de Dix-Heures, Sarcloret (longtemps appelé Sarclo mais qui est redevenu Sarcloret pour cause d’inharmonie avec un presque homonyme…) ne m’a jamais vraiment quitté. Ses chansons, drôles, tendres ou nostalgiques, joliment féroces ou salement réconfortantes touchent façon uppercut, accolade ou caresse (du temps où il se produisait en première partie de Renaud, l’envie montait de partir à l’entracte).

Ce Suisse (d’excellente famille puisque fort lointain rejeton de chevaliers vaudois ayant servi les tsars comme les rois de France) a offert à la variété française (pour elle il délaissa l’architecture) certains de ses plus beaux ornements. Méconnu du grand public, ce qui est devenu un gage de qualité, il trace un sillon que je vous propose de rejoindre en ce jour sinistre du concours de l’Anglovision et de la finale d’un télé-crochet que je me refuse à nommer.

En homme de goût, il a choisi le Père-Lachaise (tournage clandestin ?), ses ruines, ses frondaisons et ses allées presque désertes pour dire son tribut à Bob Dylan..

Ne passez pas à côté.

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