Le 25 mars 2008, quelques mois avant ses cinquante ans, Thierry GILARDI succombait à une crise cardiaque.

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Après avoir débuté à la radio, entre autres sous la houlette de Pierre Loctin (encore une voix trop tôt éteinte ; pour information, il repose au cimetière nouveau de Boulogne-Billancourt), à l’époque où le « Multiplex » de France-Inter offrait chaque samedi soir aux fervents du ballon rond l’impression d’être sur dix terrains à la fois, il avait rejoint Canal +pour un long bail (1987-2004) correspondant à l’âge d’or de la chaîne.
Que ce soit en direct ou lors des émissions d’après-matchs, qu’il s’agisse de Ligue des Champions ou de Jeux olympiques, qu’il parle de football, bien sûr, mais aussi de rugby ou de Formule 1, la précision de ses commentaires et la passion qu’il transmettait faisaient l’unanimité.

Ses dernières années vécues à TF1, où il prit la succession d’un autre Thierry (Roland), mais dans un style fort différent…, lui valurent d’accroître sa popularité.
C’est ainsi lui qui était au micro (avec Jean-Michel Larqué et et Arsène Wenger, seul capable de conserver en pareille circonstance une placidité devenue légendaire) lors du « coup de boule » le plus célèbre de l’histoire de la Coupe du monde, en juillet 2006.

Au cimetière de Montfort-l’Amaury (Yvelines), dont le site justifie à lui seul d’y entrer et où les personnalités ne manquent pas (toutes néanmoins, de Germaine Beaumont à Jean Marchat en passant par Georges Marchal, Dany Robin, Céleste Albaret ou Jean-Pierre Rassam désormais éclipsées par la présence en majesté, sous une chapelle qui domine le site, de Charles Aznavour), sur sa tombe, nul ballon (hommage fréquemment observé par ailleurs) ni rectangle de luzerne mais pour ombrager son repos, un olivier.

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