On nous a tant parlé ces derniers jours de la « Fachone Wik » (jadis « Semaine des défilés »; à ce jeu, le Père-Lachaise basculera bientôt vers un « Fazer Ze Tchère » du plus bel effet chez les cuistres), de podiums et de mannequins que j’ai eu envie d’évoquer un grand nom de cet univers mort il y a quelques mois dans l’indifférence du grand public.

Il s’appelait Cyrille Chardon et, après une première vie professionnelle dans le cinéma (il était né en 1943), avait créé avec sa femme, Dominique Savard, un atelier portant leurs deux noms qui se révéla une des plus novatrices écoles de mode de la capitale dont les anciens élèves travaillent désormais pour les maisons les plus prestigieuses.
Une maladie foudroyante l’arracha aux siens, fin 2011. On l’inhuma au Père-Lachaise, 95è division. Tous ceux qui l’ont approché (je n’eus pas cette chance) ont vanté ses qualités humaines, sa passion pour son art et son humour. Entre Victor Noir et Modigliani, un détour de quelques mètres suffit à lui rendre visite…

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