Le 23 août 1926 à New York, mourait d’une septicémie Rudolph Valentino (dont l’identité véritable était Rodolfo Alfonso Raffaello Piero Filiberto Guglielmi di Valentina d’Antoguolla), trente-et-un ans, premier séducteur latin de l’histoire du cinéma mondial. Trace fulgurante que la sienne dans le ciel d’Hollywood puisque le film qui l’avait révélé au monde, Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse, était sorti en 1921. Avaient suivi entre autres Arènes sanglantes (1922) et Le Fils du Cheik (1926).

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L’annonce de son décès entraîna le suicide de plusieurs de ses admiratrices et ses funérailles furent grandioses, rassemblant 100000 personnes. Convoyée en chemin de fer jusqu’en Californie, sa dépouille fut inhumée au célèbre Hollywood Forever Cemetery.

Mais si ses origines italiennes sont connues de tous (il était né non loin de Tarente, dans la région des Pouilles, d’un père vétérinaire mort quand il était enfant) et transparaissent à l’écran, qui sait que sa mère était française, et plus précisément franc-comtoise ?

Née à Lure (Haute-Saône) en 1856, Gabrielle Barbin, épouse Guglielmi, ne vit pas le triomphe américain du troisième de ses quatre enfants : infirmière durant la Grande Guerre, elle mourut d’épuisement en 1919 et fut enterrée dans une tombe discrète du cimetière des Chaprais, à Besançon (j’avais déjà mentionné sa sépulture dans l’édition 1998 de mon Guide des tombes d’hommes célèbres).

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Lors de mon dernier passage dans le Doubs, voici le ruban qui ornait sa sépulture, preuve que des coeurs palpitent encore à l’évocation de son fils :

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Et parce qu’on ne les écoutera jamais assez, terminons cette courte évocation avec les Frères Jacques dans un de leurs chefs-d’oeuvre (la chanson de leur répertoire dont ils disaient qu’elle était la plus exigeante sur scène), Dolly 25.

À savourer jusqu’au dernier mot !

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